mardi 22 avril 2014

Une semaine par monts et par vaux



Les monts d’Ardèche, la Drome provençale, les alentours de Grenoble et un petit retour dans la Drome des Collines.

En partant de la Bouretière, et avant de se rendre dans le sud du département, notre prochaine destination, nous faisons un détour par l’Ardèche du Nord. J’y suis allé en stage il y a quelques années, et dans mes souvenirs, ça pourrait bien nous plaire. Nous dormons dans une petite clairière et le lendemain nous poursuivons notre tourisme au travers des Monts d’Ardèche jusqu’au Mont Gerbier de Jonc où nous profitons d’une jolie vue. Nous tombons, à nouveau,  sous le charme d’une belle région.



le fameux Mont Gerbier de Jonc




Malgré ça, et on s’en aperçoit depuis quelques temps, on a en fait envie d’encore plus de hauteurs, plus de sommets déchiquetés, plus de neige, bref on persiste et on signe : on veut les Alpes !

Vendredi soir, nous arrivons chez Marion à l’Est de Montélimar. Et c’est parti pour un super week-end, malgré un temps mitigé.

NB : on est quand même des petits chanceux. Cette année nous permet d’aller voir plein de copains ! Merci à tous pour votre accueil ! Dommage qu’on ne puisse pas aller voir tout le monde…

Bref, nous nous baladons avec Marion au-dessus de Saou dimanche. Saou et ses environs, c’est un petit coin de paradis à 1h de Montélimar. Un beau synclinal perché qui permet de prendre de la hauteur et d’admirer la vue sur toute la région.

Bon manque de pot, c’est entre les averses de neige qu’on se balade. Arrivé au col, il fait tellement froid que nous avons juste le temps de prendre une photo et on file se remettre à l’abri dans la forêt.




après la neige.... le beau temps!!

Le lendemain, le soleil brille. Nous tentons à nouveau quasiment la même balade. Il s’agit de la balade des 3 becs, c’est-à-dire 3 sommets d’affilé avec des points de vue annoncés superbes.

En effet, les paysages sont renversants… Au sens figuré mais aussi malheureusement au sens propre : la neige tombée la veille est instable et très glissante. Nous atteignons péniblement le premier sommet et arrêtons là.








Le soir, nous arrivons chez Christophe, Noé et Suzy-Lou dans la maison Lavande.  C’est une belle maison d’architecte construite en paille de lavande il y a 5 ans. On y reste 3 jours pour découvrir la maison et les aider à remettre à neuf les boiseries extérieures. 





Gargouille est ravie : elle s’est trouvé de supers copains. 


Encore une maison bioclimatique très agréable à vivre et chauffée avec seulement trois stères de bois par an. Réponse à la question que tout le monde se pose : non ça ne sent pas la lavande à l’intérieur. De plus on découvre une autre façon de mettre en œuvre la paille : ici les murs ont été banchés. La paille est mélangée à de la chaux et du chanvre pour former un équivalent de béton, coulé entre deux planches. C’est une façon de faire plus mécanisée, peu adaptée à l’auto-construction, mais le rendu est assez sympa. Nous profitons aussi de la région avec de deux petites randonnées bien sympathiques.






Nous repartons le vendredi matin, direction le Diois et Die. Et c’est un nouveau coup de cœur !




Suivi de près par un second : la traversé du Triève, de l’autre côté du Vercors, nous enchante.






Les choses se précisent pour nous. Nous savons maintenant où nous avons envie de chercher du boulot : dans un grand triangle entre les villes de La Mure, Embrun, et Die. Cela comprend les régions du Diois, du Triève, du Beaumont, du Champsaur, de Gap et de d’Embrun.

Vendredi soir, nouveau week-end en compagnie de copains. Cette fois, c’est Maria et Dimitri qui nous accueillent, au sud de Grenoble. Le lendemain, on fait une ballade au-dessus de chez eux. Super sympa.
Maria et Dimitri partent le samedi soir mais, car nos amis sont très sympa, ils nous laissent leur appart pour une nuit supplémentaire. Merci beaucoup !





Départ dimanche matin pour un chantier paille à Saint Antoine l’Abbaye (où nous sommes déjà allés !). A la bourre car on oublie le changement d’heure. On rattrape en prenant l’autoroute. Ce qu’on ne faisait plus depuis longtemps (depuis le début de l’année sabbatique en fait !).

Le chantier a déjà bien avancé le samedi. Nous finissons le montage de l’isolation en bottes de paille des murs et des combles. Une fois toutes les bottes de paille posées, nous bouchons les trous entre les bottes avec des poupées (ou poignées) de paille. Puis nous préparons des supports pour le futur enduit terre des murs intérieurs : on utilise du torchis pour mettre à peu près à niveau les murs. Cela permet d’éviter les surépaisseurs lors de l’application de la barbotine (mélange terre et eau) qui est la première étape des enduits. Du coup le séchage est meilleur ! Hé oui, le problème de la paille, c’est qu’elle n’aime pas bien l’eau…

Et voilà le travail fini



Journée intéressante et super sympa. C’est notre premier vrai chantier participatif, avec une vingtaine de personnes au boulot et 2 encadrants/formateurs professionnels. Il y a une superbe énergie. Ça nous plait beaucoup !

Et la surprise du jour : l’un des formateurs, Stéphane Robert, est l’un des membres de la SCI où nous allons faire un chantier participatif dans quelques jours ! On a hâte d’y être !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire