Les monts d’Ardèche, la Drome provençale, les alentours de Grenoble et
un petit retour dans la Drome des Collines.
En partant
de la Bouretière, et avant de se rendre dans le sud du département, notre
prochaine destination, nous faisons un détour par l’Ardèche du Nord. J’y suis
allé en stage il y a quelques années, et dans mes souvenirs, ça pourrait bien
nous plaire. Nous dormons dans une petite clairière et le lendemain nous
poursuivons notre tourisme au travers des Monts d’Ardèche jusqu’au Mont Gerbier
de Jonc où nous profitons d’une jolie vue. Nous tombons, à nouveau, sous le charme d’une belle région.
![]() |
le fameux Mont Gerbier de Jonc |
Malgré ça,
et on s’en aperçoit depuis quelques temps, on a en fait envie d’encore plus de
hauteurs, plus de sommets déchiquetés, plus de neige, bref on persiste et on
signe : on veut les Alpes !
Vendredi
soir, nous arrivons chez Marion à l’Est de Montélimar. Et c’est parti pour un
super week-end, malgré un temps mitigé.
NB : on
est quand même des petits chanceux. Cette année nous permet d’aller voir plein
de copains ! Merci à tous pour votre accueil ! Dommage qu’on ne
puisse pas aller voir tout le monde…
Bref, nous
nous baladons avec Marion au-dessus de Saou dimanche. Saou et ses environs,
c’est un petit coin de paradis à 1h de Montélimar. Un beau synclinal perché qui
permet de prendre de la hauteur et d’admirer la vue sur toute la région.
Bon manque
de pot, c’est entre les averses de neige qu’on se balade. Arrivé au col, il
fait tellement froid que nous avons juste le temps de prendre une photo et on
file se remettre à l’abri dans la forêt.
![]() |
après la neige.... le beau temps!! |
Le
lendemain, le soleil brille. Nous tentons à nouveau quasiment la même balade.
Il s’agit de la balade des 3 becs, c’est-à-dire 3 sommets d’affilé avec des
points de vue annoncés superbes.
En effet,
les paysages sont renversants… Au sens figuré mais aussi malheureusement au
sens propre : la neige tombée la veille est instable et très glissante.
Nous atteignons péniblement le premier sommet et arrêtons là.
Le soir,
nous arrivons chez Christophe, Noé et Suzy-Lou dans la maison Lavande. C’est une belle maison d’architecte
construite en paille de lavande il y a 5 ans. On y reste 3 jours pour
découvrir la maison et les aider à remettre à neuf les boiseries extérieures.
Gargouille est ravie : elle s’est trouvé de supers copains.
Encore une
maison bioclimatique très agréable à vivre et chauffée avec seulement trois
stères de bois par an. Réponse à la question que tout le monde se pose :
non ça ne sent pas la lavande à l’intérieur. De plus on découvre une autre
façon de mettre en œuvre la paille : ici les murs ont été banchés. La
paille est mélangée à de la chaux et du chanvre pour former un équivalent de
béton, coulé entre deux planches. C’est une façon de faire plus mécanisée, peu
adaptée à l’auto-construction, mais le rendu est assez sympa. Nous profitons
aussi de la région avec de deux petites randonnées bien sympathiques.
Nous
repartons le vendredi matin, direction le Diois et Die. Et c’est un nouveau
coup de cœur !
Suivi de
près par un second : la traversé du Triève, de l’autre côté du Vercors,
nous enchante.
Les choses
se précisent pour nous. Nous savons maintenant où nous avons envie de chercher
du boulot : dans un grand triangle entre les villes de La Mure, Embrun, et
Die. Cela comprend les régions du Diois, du Triève, du Beaumont, du Champsaur,
de Gap et de d’Embrun.
Vendredi
soir, nouveau week-end en compagnie de copains. Cette fois, c’est Maria et
Dimitri qui nous accueillent, au sud de Grenoble. Le lendemain, on fait
une ballade au-dessus de chez eux. Super sympa.
Maria et Dimitri partent le samedi
soir mais, car nos amis sont très sympa, ils nous laissent leur appart pour
une nuit supplémentaire. Merci beaucoup !
Départ
dimanche matin pour un chantier paille à Saint Antoine l’Abbaye (où nous sommes
déjà allés !). A la bourre car on oublie le changement d’heure. On rattrape
en prenant l’autoroute. Ce qu’on ne faisait plus depuis longtemps (depuis le
début de l’année sabbatique en fait !).
Le
chantier a déjà bien avancé le samedi. Nous finissons le montage
de l’isolation en bottes de paille des murs et des combles. Une fois toutes les
bottes de paille posées, nous bouchons les trous entre les bottes avec des
poupées (ou poignées) de paille. Puis nous préparons des supports pour le futur
enduit terre des murs intérieurs : on utilise du torchis pour mettre à peu
près à niveau les murs. Cela permet d’éviter les surépaisseurs lors de
l’application de la barbotine (mélange terre et eau) qui est la première étape
des enduits. Du coup le séchage est meilleur ! Hé oui, le problème de la
paille, c’est qu’elle n’aime pas bien l’eau…
![]() |
Et voilà le travail fini |
Journée
intéressante et super sympa. C’est notre premier vrai chantier participatif,
avec une vingtaine de personnes au boulot et 2 encadrants/formateurs
professionnels. Il y a une superbe énergie. Ça nous plait beaucoup !
Et la
surprise du jour : l’un des formateurs, Stéphane Robert, est l’un des
membres de la SCI où nous allons faire un chantier participatif dans quelques
jours ! On a hâte d’y être !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire