C’est le week end. Jennie et Murray sont
partis vendredi soir avec des amis pour des compétitions de voile qui se
déroulent tout le week-end. Ils nous laissent la maison. Notre seule
consigne : s’occuper des animaux et arroser le jardin. On commence par une
bonne grasse mat’ et ça fait du bien ! On emmène Zeb à la plage puis un
petit tour à Dunedin pour réaliser quelques achats (nouveau pantalon de travail
pour François. Moins de 3 euros, ça reste correct non ? Ok acheté d’occas,
mais en très bon état !) et faire un tour sur internet : il y a le
Wifi gratuit à la bibliothèque de Dunedin, qui soit dit en passant, est
super ! Il y a même une télé !
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La plage avec Zeb, François... |
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...et Lise!!! |
Le lendemain, on se rend à la péninsule
d’Otago, lieu privilégié d’observation de différents oiseaux de mers, dont les
majestueux albatros (3mètres d’envergure pour les plus grands), de plusieurs
colonies de Sea Lions (otaries). Nous faisons une belle balade, conseillée par
Murray. Nous ne pouvons la faire en entier car c’est la période d’agnelage et
les sentiers sont fermés pour ne pas déranger les brebis mais la partie qu’on
fait est déjà très belle !
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au début de la péninsule avec Dunedin au fond |
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Quelques autres belles vues |
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Le pacifique. Toujours cette eau si belle!!! |
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Sandfly Bay vu de haut |
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puis de plus en plus proche |
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une jeune otarie (on pense qu'il a environ un an...) |
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Et maintenant sur la plage avec une mer assez agitée |
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Et une dizaine d'otaries (c'est assez impressionnant ces bêtes là!!) |
Nous retournons à la même plage un peu
plus tard dans l’après id dans l’espoir d’apercevoir des manchots (Yellow Eyed
Pingouins), qui, normalement, pêchent en mer toute la journée et rentrent le soir
pour s’abriter dans les fourrés au-dessus des plages. Nous attendons plus de 2
heures, en vain.
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toujours la même jolie plage avec les couleurs du soir |
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Mais pas de pingouins... |
Nous rentrons finalement dépités et en espérant arriver avant
Jennie et Murray, pour nous occuper des animaux, préparer le dîner et un
gâteau. Echec. Ils arrivent bien avant nous et se sentent même obligés de nous
envoyer un texto pour nous dire de prendre notre temps. Nous sommes à ce
moment-là en pleine tempête de neige sur la route (oui oui, de neige !
Nous aussi, on a trouvé ça incroyable). Et arrivons un peu honteux. Nous nous
apercevrons le lendemain matin, quand notre réveil ne sonnera pas, que le
portable de François (qui nous sert de montre et de réveil) a, en bon portable
français, changé d’heure dans la nuit
(c’était le week-end de votre changement d’heure). Nous comprenons alors
pourquoi on était si en retard !
Une surprise nous attend à la maison.
Jennie et Murray ont ramené avec eux un autre wwoofer ! James est anglais,
a 20 ans, et est en Nouvelle Zélande depuis un an déjà. C’est un ami du plus
jeune fils de nos hôtes et ce n’était pas vraiment prévu qu’il vienne. Ça s’est
décidé le jour même.
Il a quitté l’Angleterre après quelques
mois de fac, car le système scolaire n’était pas fait pour lui. Ses projets
sont pour le moment de voyager, tout en travaillant un peu et en faisant du
wwoofing (en saisissant les opportunités. Il n’est même pas inscrit au site de
wwoofing de Nouvelle Zélande). Il mène
bien sa barque, est un gros bosseur, et je pense que même sans étude, il
devrait plutôt bien s’en sortir.
La semaine que nous allons passer avec
James est très agréable. Il est très sympa. Le seul hic, c’est son
accent : il parle vite, en avalant un peu les syllabes, et avec un drôle
d’accent pour nos oreilles de Français. Pas toujours facile de communiquer mais
il fait beaucoup d’efforts pour nous aider.
Comme Jennie et Murray d’ailleurs qui
s’efforcent de parler lentement, de nous expliquer tous les mots qu’on ne
comprend pas, et qui surtout sont très patients et nous laissent former nos
phrases avec difficulté, en tâchant de comprendre ce qu’on veut dire.
Globalement, les kiwis ont un accent assez
bizarre eux aussi (au lieu des « e », ils disent « i »)
mais on commence à s’y faire. Les personnes que nous avons le mieux compris
pour le moment, ce sont des canadiennes anglophones. Mais tout le monde fait
vraiment beaucoup d’effort pour que l’on comprenne bien.
Zouzou et Frankoi, il faut ABSOLUMENT que vous rameniez une otarie en France, elle fera trop classe à coté de votre Jerseyaise ! J'ai occupé ma garde du dimanche à mater une rediff du seigneur des anneaux en pensant bien à vous...Bisous les hobitts (orthographe incertaine) ! Ade
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