lundi 11 novembre 2013

2ème semaine chez Jennie et Murray



Lundi, c’est la première journée où Murray et Jennie sont tous deux à la maison. En plus nous sommes maintenant 3 wwoofers. De quoi former 2 équipes de choc (une de filles, une de garçons) et abattre une belle quantité de boulot. Pour Jennie et moi, c’est mission jardinage. Pour les garçons,  bricolage : leur mission de la semaine : retaper un des « shelter », c’est-à-dire une des « chambres de jardin ».
Explication : quand ils ont commencé les travaux de la maison, Jennie, Murray et leurs deux fils ont vécu dans le jardin. Une caravane pour les parties communes (cuisine, salon, salle de bain), trois shelters pour faire les chambres. Les shelters sont pour deux d’entre eux des cabanes en bois et tôles, le 3ème (celui dans lequel on a dormi) est une espèce de roulotte fabriquée à partir d’un châssis de tracteur. Ca donné beaucoup d’indépendance à leurs fils à l’âge difficile de l’adolescence.  Et en plus, ce sont eux qui ont construit leur propre « shelter ». Sympa non ? Enfin actuellement, ils n’en ont plus l’usage, donc celui-ci a besoin d’un petit rafraichissement avant de servir pour les amis, et pour les wwoofers bien sûr !

la roulotte où on a dormi

Et les autres Shelter



Une bonne journée de travail pour nous tous, bien remplie mais sympathique. Et qui se finie autour d"une leçon de pesto.
avec Jennie et James
Le lendemain, et les jours suivants, Jennie travaille. Nous autres continuons à nous occuper du shelter.




Et puis à midi, encore une nouvelle expérience ! Le voisin de Murray lui a demandé un coup de main pour couper les queues de ses agneaux. Nous nous rendons là-bas avec curiosité. Il s’agit d’une exploitation de 1800 brebis et 70 génisses. Les naissances ont déjà eu lieu pour la plupart (les brebis ont en moyenne un peu moins de 2 agneaux à chaque mise-bas). Les moutons naissent la queue longue. Or ce n’est pas très hygiénique : la laine se salit beaucoup, ce qui attire les mouches qui pondent dans la laine. Qui dit œufs de mouche dit asticots… je vous laisse imaginer la suite. De plus avoir la queue longue rend la tonte plus difficile. Il faut donc leur couper la queue (on ne laisse qu’une ou deux vertèbres). En France aussi, on fait ça, mais moi, je n’avais vu qu’en plaçant des élastiques à la base de la queue, ce qui entraîne une nécrose sèche des tissus. Ici, et vous allez voir les photos, nous mettons les agneaux les pattes en l’air sur un rail, puis ils sont vaccinés, traités contre les carences en vitamine B12, castrés pour les mâles, marqués à l’oreille et enfin on leur coupe la queue au fer chaud. Chacun de nous a un rôle spécifique. Pour un agneau, l’ensemble des opérations dure probablement moins de 60 secondes. Nous nous occupons de 600 agneaux dans l’après-midi. Ils en avaient déjà fait 400 la veille. Ils auront 2400 queues à couper en tout dans la saison! Impressionnant !



L’après-midi est intéressante et surtout très agréable. Nous travaillons au soleil dans un véritable coin de paradis. Nous déjeunons puis goûtons dans les prés. Et enfin, pour nous remercier, le voisin nous offre plein de viande d’agneau que nous mangerons les jours suivants avec délice !




Enfin pour finir cette belle journée, François et moi leur proposons un repas de crêpes. On se régale ! Et nous finissons en bavardages et réalisation d’origamis tous ensemble. La belle vie, quoi !




Les jours suivants, nous finissons tranquillement le shelter. Jeudi matin, nous faisons une petite virée avec James pour aller admirer des curiosités géologiques nommés les « boulders ».




Puis le village Moeraki, joli petit village de pêcheur. Et puis comme un peu partout en Nouvelle Zélande, un petit coin de paradis n'est jamais loin. Au détour d'une petite balade au bout du village, on tombe sur une jolie plage et une niché de cormorans. 




Et vendredi, c’est déjà le dernier jour ! Nous passons l’après-midi à faire nos bagages et à nous préparer pour le fameux « Milford Track ». Puis nous allons déguster une bière en ville et allons écouter une conférence à l’université, faite par un professeur californien très connu dans le milieu écolo (son nom m’échappe, je vous repréciserai tout ça plus tard). A vrai dire, c’est un peu compliqué à comprendre pour nous deux, mais c’est intéressant quand même. Encore une belle expérience.

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