mercredi 5 février 2014

Petit bilan Réunionnais



La Réunion est une île magnifique : entre écrins de verdure, mers et montagnes, nature sauvage et indomptée, on a vraiment de quoi se régaler.

Les randonnées sont dures par contre, ça je crois qu’on l’a assez dit. Mais ça vaut le coup. Je vous le conseille.

Les Réunionnais sont également accueillants et sympathiques, malgré un abord parfois méfiant, notamment dans les gîtes.

Pas de gros coup de cœur. Pas comme en Nouvelle-Zélande en tout cas, pour laquelle j’ai eu un véritable coup de foudre et où je me verrai bien vivra, si ça n’était pas si loin. Mais une île sur laquelle je reviendrais avec grand plaisir.

A propos du wwoofing : une autonomie très appréciable mais également critiquable. Nous avons finalement peu appris, alors que nous avons fait tout ce qui nous plait : construction, rénovation, décoration, jardinage.

Nous avons par contre, grâce au lieu de rencontre et de partage qu’a créé Catherine, échangé avec plein de personnes différentes. Nous repartons enrichis. Nous avons fait de belles rencontres, d’autres beaucoup moins. Nous nous sommes émerveillés, avons beaucoup réfléchi, mais nous sommes aussi beaucoup scandalisés. Nous aurions préféré ne pas découvrir certaines pratiques (celles des « profiteurs » de la société par exemple).

En tout cas, nous rentrons à la maison un peu différents de ce qu’on était quand on est parti, et ça c’est vraiment tout l’intérêt de voyager.
Alors : mission réussie !

Mais nos aventures ne s’arrêtent pas là. Nous allons maintenant vadrouiller en France (métropolitaine) pendant quelques mois, avec, et nous en reparlerons, pour objectifs principaux : trouver notre petit coin de paradis, et continuer à nous former en habitat écologique.

Le Nil, vu de l'avion

Ah ! Avant de vous quitter, j’aimerais vous parler d’une chose : si l’on parle beaucoup des conditions d’élevage des animaux de boucherie, on ne parle pas encore assez de la destruction des réserves marines. Si l’élevage intensif pousse certains d’entre nous à être végétarien, afin de ne pas cautionner des systèmes engendrant beaucoup de souffrance, ayons aussi conscience qu’on pratique une pêche destructrice des fonds marins, très peu sélective, et que l’on puise dans des ressources que l’on n’est pas capable de renouveler (il y a très peu d’élevage de poissons). Je n’ai personnellement pas arrêté de manger du poisson, je ne suis pas non plus végétarienne, mais ma façon de manger viande et poisson est en train d’évoluer. Mangeons en pleine conscience !
(Fin de la parenthèse militante…)

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