![]() |
| vue du Queen Charlotte Sound sur la route vers l'Abel Tasman |
Dimanche, c’est parti pour l’organisation
de nos 3 jours dans l’Abel Tasman Park, un autre des 9 Great Walks de Nouvelle
Zélande. C’est un parc national au bord de la mer et, outre le fait que c’est
très beau, l’un des intérêts est que l’on peut alterner marche et kayak de mer.
La randonnée se fait en 3 à 5 jours en général, il y a une cinquantaine de
kilomètres à parcourir. Ce n’est pas une boucle. Il faut donc faire l’aller ou
le retour en bateau (water-taxi). Nous avons 3 jours (du lundi au mercredi).
Bon en fait l’organisation s’est avérée
un peu plus compliquée qu’on ne le pensait. Encore une fois (et ce ne sera pas
la dernière), nous sommes bloqués par l’impossibilité de payer en ligne. En
effet, pour tout paiement par internet, notre banque nous envoie un texto avec
un code de confirmation sur notre téléphone portable. Sans ce code, impossible
de payer en ligne. Or en Nouvelle-Zélande, tout se fait via internet ! et
ça, nous ne l’avions pas du tout anticipé. Donc le temps de faire les démarches
auprès de la banque pour faire modifier le numéro de téléphone (ça nous a pris
presque 2 semaines ! Et encore merci Jean-Michel pour ton aide !), on
a été bien embêté par ça (à l’heure où j’écris ce texte, le changement est
fait, mais j’ai une semaine de retard dans le récit).
Bref tout ça pour dire que nous nous
retrouvons bien embêté pour organiser ces 3 jours de marche et de kayak.
Plusieurs problèmes :
-
nous devons
réserver les campings à l’avance. Donc pas de flexibilité possible. Nous devons
savoir à quel endroit on va dormir chaque soir. De plus, comme on ne peut pas
payer par internet, il faut que l’on réserve au DOC avant de pouvoir aller voir
les compagnies de kayak (ils ne sont pas dans la même ville et il y a beaucoup
de kilomètres d’écart).
-
Or les prévisions
météorologiques sont très mauvaises pour le lundi : beaucoup de vent et
fortes pluies.
-
Il s’avère donc
impossible de commencer la randonnée par une journée de kayak comme nous
l’avions prévu et il semble difficile, et très coûteux, de se faire apporter
des kayaks plus loin sur la rando. Nous ne pouvons pas en plus négocier
directement avec les compagnies de kayak au moment de prendre les décisions.
-
Tout ça fait qu’on
laisse tomber le kayak. On en fera plus tard dans notre périple. On décide de
se rendre dès le lundi en water-taxi le plus loin possible (Totaranui), de
dormir là-bas, et de voir en fonction du temps ce qu’on fait comme rando le
lundi. Puis retour à pied jusqu’à la voiture le mardi et mercredi.
On réserve les campings, on réserve le
water-taxi, on passe une première nuit en tente à la base.
![]() |
| sur une plage la veille de la randonnée |
![]() |
| déjà quelques jolies vues de la mer |
![]() |
| préparation du repas : poulet pâtes sauce tomate! miam!! |
Effectivement le
temps se dégrade fortement dans la nuit. Nous partons donc le lendemain sous la
pluie.
Le Water Taxi est plutôt très rigolo. Il
y a de grosses vagues ; les creux vont jusqu’à 1mètre 50 facile, et on
s’amuse beaucoup ! Au début le temps n’est pas si pire, on voit même de
beaux arcs-en-ciel. Mais plus on va vers le nord, et pire c’est. On débarque
sous une pluie battante. Pas de refuge dans ce premier camping : tente
obligatoire. Une petite accalmie apparaît : on monte vite la tente. On a
au moins un abri. On est trempé et il est 11h du matin. On décide de manger sur
le pouce et de partir se balader quand même, espérant que ça s’améliore dans la
journée. Au moins en marchant, on n’aura pas froid.
Bon, ça s’est pas du tout amélioré. On a
quand même marché plus de 18km et fait pas mal de dénivelé. Mais on est arrivé
trempé et à la fin, on ne profitait plus du tout du paysage. J’ai eu un peu de
mal à finir, heureusement François m’a aidé.
![]() |
| vue du water taxi |
![]() |
| tout emmitouflés |
![]() |
| quelques belles vagues |
Pas d’eau chaude dans les douches. Pour
se réchauffer, on peut quand même se faire du thé (grâce à notre réchaud) et on
mange chaud (une bonne assiette de pâtes). Puis couchés et on espère dormir.
Jusqu’à minuit, vue la tempête qu’on est en train de vivre, c’est un peu
compromis. Puis les éléments se calment peu à peu et on part le mardi sous un
ciel couvert mais avec une belle promesse de beau temps pour la suite.
Le reste de la rando est très agréable,
sous le soleil, avec de magnifiques paysages de montagnes couvertes de forêts
et immenses plages magnifiques. Un seul regret : l’eau était trop froide
pour qu’on se baigne. Mais l’été, ça doit être vraiment génial !!
Par contre en été, il faut savoir
partager ! Nous sommes ici dans l’équivalent de la côte méditerranéenne au
niveau fréquentation (pas tout à fait quand même, le nombre de place en camping
est limité et ça reste la Nouvelle-Zélande, c’est-à-dire, peu d’habitants au
mètre carré !).
Pour les petites anecdotes : le
mardi soir, nous avons partagé le camping avec 2 canadiennes et 2 allemands, très
sympas. Et François était très fier car il y avait 2 emplacements de feu. Lui
en a allumé un (avec une seule allumette, sans papier et avec du bois mouillé
s’il vous plait !) et les allemands ont essayé de leur côté et n’ont
jamais réussi. Et du coup, tout le monde s’est rapatrié à notre feu ! Nous
avons aussi fait une autre rencontre, beaucoup moins sympathique : les
Sandfly (phlébotomes), endémiques sur les plages de Nouvelles Zélande, qui sont
de charmants petits moustiques très agressifs et dont les piqûres démangent
encore atrocement 5 jours après ! Petite pensée pour toi maman et pour les
répulsifs que nous n’avons pas voulu prendre…
![]() |
| un des deux passages à gué et à marrée basse seulement |
Cette belle rando terminée, nous nous
offrons un bon petit restaurant et de vrais lits dans le camping de la base, histoire
de récupérer un peu !
Et nous voilà repartis, direction le sud
de l’île, pour rallier la maison de Jennie et Murray. Nous avons environ 10
heures de route, que nous avons prévu de faire tranquillement en 2 jours.
Autre petite aventure vécue cette semaine :
notre nuit de camping du jeudi soir. Nous avions repéré dans le fascicule du
DOC un camping gratuit qui nous semblait pas mal. En fait nous avons déjà
galéré à le trouver, fait plus de 10km de piste pour finalement arriver dans un
camping abandonné, surpeuplé de moustiques et en plein vent, au milieu d’une
grande exploitation forestière, loin, très loin de toute civilisation. Le
détail glauque : un panneau de signalisation criblé d’impacts de balles de
fusil. Nous dressons la tente et mangeons, mais le vent forcit de minute en
minute et je me sens de plus en plus mal dans cet endroit, au point de demander
à François qu’on en reparte. Et nous voilà de nouveau repartis (on aura fait
50km pour rien), à la recherche d’un endroit potable où dormir. Nous trouvons
un bord de plage pas mal du tout : il y a des toilettes, on est près de
maisons et on trouve un endroit plat pour la tente. Rebelote, nous dressons le
campement, nous couchons et dodo. Oui mais vers 3h du matin, une nouvelle
petite tempête joue les trouble-fêtes ! Lorsqu’une branche se casse et
tombe à côté de la tente vers 4h du matin, François et moi nous regardons, et
ni-une ni deux, nous replions la tente et reprenons la route ! On s’arrête
à nouveau une heure plus tard mais cette fois on finit la nuit dans la
voiture !
Visites sympa le long de la route et nous
voilà arrivés chez Jennie et Murray !
![]() |
| vue sympathique le long de la Route 1 de l'île du sud, aux alentours de Kaikoura |
![]() |
| retour en enfance à Timarou |
![]() |
| visite d'une volière d'oiseux exotiques publique |
![]() |
| jardin et plage de Timarou |

+(480x640).jpg)
+(640x480).jpg)
+(480x640).jpg)























Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire